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Les Neurosciences, de l’intelligence artificielle à la transition digitale

Les neurosciences regroupent toutes les études scientifiques du système nerveux, du cerveau jusqu’à l’organisme en entier. On peut distinguer plusieurs catégories de cette discipline :

  • Les sciences biologiques des neurosciences
  • Les sciences cognitives
  • Les sciences médicales
  • L’ingénierie et la technologie des neurosciences

Cette discipline a connu un fort développement ces dernières années et son champ d’action ne s’établit pas qu’au domaine médical. Elles peuvent aider les entreprises dans leur transformation digitale ou aussi être au service du marketing. Même si de grandes avancées ont été faîtes dans la matière, de nombreux questionnements ont lieux notamment ce qui concerne les neurones ou la conscience, de gros progrès restent à accomplir.

Les neurosciences boost l’intelligence artificielle

Les multinationales, telles que Facebook ou Microsoft, investissent des sommes colossales dans la recherche. De nombreux pays comme la Russie ou la Chine ont compris la rentabilité de ce domaine et se mettent aussi dans cette course à l’innovation. Les neurosciences se retrouvent souvent au cœur des projets robotiques. Par exemple, ceux qui analysent le mouvement des yeux pour trouver les traits de personnalité ou pour prédire le déclin cognitif menant à la maladie d’Alzheimer. La tendance va même jusqu’à aider les médecins. Quel sera à long terme l’effet de cette évolution sur le monde du travail en médecine ? Pour l’instant, il aide les jeunes enfants diabétiques à se soigner ou supprimer des symptômes de schizophrénie en rétablissent l’ordre neuronal grâce a des systèmes de réseaux dans le cerveau.

L’humain atteindra-t-il un jour l’immortalité ? Le rajeunissement de nos cellules et le remplacement de nos organes par des substitutions synthétiques pour arriver à « la fin de la mort » sera possible selon certains scientifiques d’ici plusieurs années. Nous en sommes encore très loin. Ce sujet reste pas mal contesté, avec comme principal argument que « le vieillissement est inéluctable et que cela fait partie du cycle de la vie ». Le transhumanisme peut être perçu comme de l’escroquerie, et dans le cas où cela sera possible un jour, il faudra plusieurs dizaines d’années avant de pouvoir fusionner totalement l’homme et l’ordinateur.

Neuroéducation et transformation numérique

Le gouvernement actuel veut faire des neurosciences un des piliers de l’apprentissage scolaire avec la création du Conseil scientifique de l’Education National chez les plus jeunes enfants. On parle de neuroéducation. Même si certains professeurs sont réticents à cette idée, les expérimentations qui ont été faites sont prometteuses. Le but étant de placer les élèves dans les meilleures conditions possibles, quatre piliers cérébraux ont été identifiés : l’attention, l’engagement actif, l’erreur et la consolidation. Les sciences cognitives sont jeunes, leur apport n’est pas révolutionnaire et ces méthodes sont-elles compatibles avec le travail des enseignants ?

La transformation du numérique a entraîné beaucoup de transformations au sein du monde du travail, notamment managériales et en termes d’échange et de communication. Un nombre croissant d’entreprises s’appuient sur le acquis des neurosciences pour s’adapter aux attentes et aux personnalités des jeunes collaborateurs. Être plus agile et réduire le contrôle sont qualifiés d’innovations managériales mais elles restent quand même limitées dans les entreprises pratiques plus « traditionnelles ».

De nombreux domaines d’intervention

Les neurosciences ont plusieurs fois aidé la justice dans la résolution de crimes. On dénombre 130 procès aux Etats-Unis au cours desquels des spécialistes de l’imagerie cérébral ont été utilisés. Cette pratique vise à démontrer la différence du fonctionnement du cerveau entre quelqu’un de coupable et quelqu’un d’innocent. Les comportements dangereux de type antisocial ou agressifs peuvent être soignés en fonction de cette imagerie. En France, les expertises des psychiatres s’appuient grandement sur des entretiens et très peu sur l’imagerie du cerveau, même si ces techniques ont tendances à se généraliser au niveau mondial. De ces faits, le business de détecteurs de mensonges est en constante évolution. Les entreprises mettent en avant sa « fiabilité à hauteur de 93% », qui peuvent être utilisés lors d’entretiens d’embauche ou par les compagnies d’assurances lors de règlement de litiges.

Le neuromarketing peut aussi être assimiler à une technique de manipulation, il veut mesurer l’activité du cerveau des consommateurs dans le but de révéler leurs choix mais aussi de les influencer.

Sans aller aussi profondément dans le domaine comme pour la justice ou la médecine, les organismes de formation sont eux aussi entrés dans l’aire des neurosciences.

Chez 3R Consultants, la psychologie de l’apprenant, le fonctionnement neuronal en mode d’apprentissage ou bien les entrainements à la concentration dans un monde de l’entreprise où tout est rapide et demande beaucoup d’agilité, nous amènent à concevoir des pédagogies en lien direct avec les neurosciences.

Des applications comme « My Mental Energy » par exemple proposent des recettes et des astuces pour mieux faire fonctionner nos neurones et améliorer sa concentration.

Dans le fonctionnement de l’apprenant nous tenons compte des fonctionnements cognitifs en incluant dans nos parcours des exercices stimulants et en adéquation avec le fonctionnement de notre cerveau.

Les neurosciences font partie intégrante de la pédagogie d’aujourd’hui et de demain et il nous faudra rester à la pointe dans ce domaine passionnant.

Stanislas Lieblang

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